Quand la séparation conduit à la dépendance…

30 mai 2005

La perturbation du lien maternel et ses conséquences lointaines sont l’objet de nombreux travaux depuis les années 60. Le dernier en date émane de Français, selon qui elle pourrait augmenter la dépendance aux opiacées. Chez les rongeurs en tout cas…

Bruno Giros et ses collègues de l’Unité INSERM 513 “Neurobiologie et psychiatrie” à Créteil, ont montré qu’une séparation du nouveau-né avec sa mère modifiait le fonctionnement de son cerveau à long terme. Elle augmenterait aussi le risque de dépendance aux opiacés. Héroïne et morphine, notamment.

Publiés dans The Journal of Neurosciences, ces résultats obtenus chez l’animal pourraient tout aussi bien concerner l’homme. D’après les auteurs en effet ” ce travail renforce l’hypothèse selon laquelle une perturbation du lien maternel entraîne également chez l’homme un dysfonctionnement cérébral durable et une vulnérabilité à certaines drogues.

  • Source : INSERM, 3 mai 2005

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