Quand la vitamine C réduit les risques d’accidents vasculaires cérébraux

12 novembre 2003

Manger de la vitamine C permet de diminuer le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Surtout chez les gros fumeurs. Une équipe américaine a constaté qu’une consommation élevée d’aliments riches en vitamine C réduisait le risque d’AVC de… 30%.

La réduction du niveau de risque s’est avérée encore plus marquée parmi les fumeurs. Ces derniers ont en effet présenté un risque d’AVC beaucoup moins important, comparé à celui de fumeurs dont le régime alimentaire était appauvri en vitamine C.

C’est notamment grâce à ses propriétés anti-oxydantes que la vitamine C constitue un micronutriment indispensable pour lutter contre la formation de plaques d’athérome. Les anti-oxydants protégent en fait les cellules contre l’oxydation, et agissent contre les radicaux-libres. Lesquels joueraient un rôle important dans le vieillissement des cellules, voire dans l’apparition de certaines maladies liées à l’âge comme l’athérosclérose.

On sait ainsi qu’ils détruisent les corps gras des membranes cellulaires, accélèrent le vieillissement de la peau au soleil et attaquent les parois des vaisseaux, les yeux, les articulations ou le cerveau… La vitamine C ? Vous en trouverez en grandes quantités dans les agrumes, les fraises, les poivrons rouges et verts, les brocolis, mais aussi les choux de bruxelles.

  • Source : Neurology, 10 novembre 2003

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