Quel contraceptif pour les diabétiques ?
02 mars 2016
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Disposer d’une contraception efficace quand on est diabétique, c’est primordial : si une grossesse est tout à fait envisageable, elle doit être programmée. Pilule, stérilet, implant… Ce qu’il faut savoir pour faire le meilleur choix.
Un diabète bien équilibré, sans aucune atteinte vasculaire, notamment au niveau des yeux ou des reins, autorise tous les moyens contraceptifs existant. Bien entendu, sous contraception hormonale, une prise de tension artérielle, des bilans lipidiques et glycémiques réguliers sont plus importants que jamais. Attention si vous souffrez régulièrement de mycoses et de sécheresse vaginales : certaines pilules peuvent amplifier ce phénomène.
En cas de diabète de type 1 avec complications (insuffisance rénale, rétinopathie évoluée, pathologie cardio-vasculaire…), le patch, l’anneau et les pilules oestroprogestatives sont interdits. Il faut adopter une contraception ne contenant pas d’œstrogènes. C’est le cas de l’implant, du stérilet au cuivre, du stérilet hormonal et des pilules microprogestatives et macroprogestatives.
En cas de diabète de type 2 avec un IMC inférieur à 30 kg/m2, des complications vasculaires ou un facteur de risque cardio-vasculaire associé, les recommandations sont les mêmes. Avec un bémol concernant l’implant : la durée de son effet contraceptif pourrait être un peu plus court chez les femmes en surpoids ou obèses.
A noter : Sous contraception hormonale, le tabac augmente très fortement les risques vasculaires, en particulier artériels. C’est d’autant plus vrai chez les diabétiques. Les risques engendrés pas le diabète et le tabac ne s’additionnent pas, ils se multiplient.
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Source : Site de la Fédération Française des Diabétiques, site choisirsacontraception.fr, Fiche mémo contraception chez la femme à risque cardiovasculaire de la Haute Autorité de Santé, consultés le 02 mars 2016
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par :Vincent Roche