Quelle bénédiction de vieillir !

19 octobre 2001

… Car après tout, le vieillissement de notre population ne traduit rien d’autre que les progrès de notre société.
Progrès de l’hygiène, des vaccinations, de la prévention et de la qualité de vie en général. Ce n’est pourtant pas une raison pour considérer certaines maladies comme inéluctables dès lors qu’elles se manifestent après 60 ans.

Car pour éviter que la vieillesse ne soit un naufrage, nous devons refuser de considérer que ces maladies du troisième âge relèvent de la ” fatalité ! Est-il acceptable qu’en Europe le risque d’ostéoporose chez la femme soit supérieur à celui de certains cancers, du sein ou des ovaires par exemple ? Ce qui, à coup sûr n’est pas admissible, c’est l’inertie dont nous faisons preuve devant ce constat…

L’ostéoporose atteint une femme sur trois après la ménopause. Or la France compte aujourd’hui plus d’un million de femmes de plus de 50 ans, qui sont victimes d’au moins un tassement vertébral. Et pourtant, les femmes dans leur majorité paraissent ignorer le problème !

Après 40 ans, pratiquement trois Françaises sur quatre considèrent l’ostéoporose comme ” une conséquence inéluctable du vieillissement “. C’est bien à tort. Il est vrai qu’après la ménopause la perte de substance osseuse s’accélère. Entre 30 et 50 ans une femme va ainsi perdre entre 6% et 10% de masse osseuse. Mais le rythme de cette érosion va doubler entre 50 et 60 ans ! Résultat : aux alentours de la soixantaine certaines femmes auront perdu près de 50% de leur masse osseuse !

Si ce samedi, 20 octobre, est consacré ” Journée mondiale contre l’ostéoporose, ce n’est évidemment pas par hasard. C’est parce que l’ostéoporose loin d’être une fatalité, est une maladie. Elle peut et elle doit être dépistée et traitée. Parlez-en à votre médecin.

  • Source : Food and Drug Administration, 3 octobre 2001

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