Quelles parades contre la contrefaçon médicamenteuse?

14 novembre 2013

La contrefaçon gagne du terrain en France ©Phovoir

La contrefaçon médicamenteuse ne cesse de progresser, même en France ! Elle concerne tout à la fois des produits de marque et leurs équivalents génériques. Les médicaments dits contrefaits peuvent être dépourvus de tout principe actif, sous-dosés ou surdosés. Certains contiennent même des produits toxiques.

Les Entreprises du Médicament (Leem), cherchent des réponses technologiques à ce défi permanent afin de faciliter l’identification des produits contrefaits. Objectif, assurer la traçabilité des produits légitimes. Dans le domaine des génériques par exemple, Biogaran a mis au point un packaging sécurisé pour le sildénafil, générique du Viagra®. La boîte du médicament porte un hologramme, grâce auquel l’authenticité du produit est garantie : ainsi le risque de contrefaçon est-il éliminé. Le patient sait avec certitude qu’il dispose d’un médicament autorisé. Par ailleurs, un système d’inviolabilité a été mis en place.

En France, le décret publié au Journal officiel le 2 janvier 2013 a autorisé la vente de médicaments sur Internet… sous certaines conditions. Cette autorisation ne concerne pas les médicaments soumis à prescription médicale. Et seuls les pharmaciens d’officine sont habilités à vendre en ligne. Cet automne, le ministère de la Santé a justement lancé une campagne d’information sur ce sujet afin d’accompagner les consommateurs sur les règles de sécurité. Sur internet, veillez à ne jamais répondre aux spams proposant des médicaments et à ne donner aucune information sur votre état de santé. Enfin si vous souhaitez acheter vos médicaments d’automédication sur la toile, vérifiez la liste officielle des officines autorisées sur http://www.ordre.pharmacien.fr/.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot

 

  • Source : Institut de Recherche Anti Contrefaçon de Médicament, site consulté le 4 octobre 2013

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