











© TanyaJoy/shutterstock.com
Le spermogramme a pour objectif d’examiner la quantité et la qualité des spermatozoïdes. Généralement prescrit en cas de difficulté à concevoir au sein d’un couple, ou suite à un traitement potentiellement stérilisant, cet examen biologique analyse plus précisément le volume de l’éjaculat, le nombre de spermatozoïdes par millilitre, la mobilité, la vitalité et la morphologie des spermatozoïdes.
Pour obtenir l’éjaculat nécessaire à l’étude des spermatozoïdes, le prélèvement se fait par masturbation dans une salle à part.
Avant l’examen, le patient doit respecter un délai d’abstinence sexuelle de 2 à 7 jours (sans éjaculation). Il doit également « boire abondamment de l’eau la veille de l’examen afin d’augmenter la fréquence et quantité des urines et ainsi limiter les risques de contamination du prélèvement en faisant disparaître les germes qui pourraient coloniser l’urètre et fausser l’analyse », indiquer le CHU de Nantes.
Le jour J, le patient doit d’abord vider sa vessie et « procéder à une toilette minutieuse des mains et de la verge avec le produit désinfectant fourni afin d’éviter les contaminations bactériennes », poursuit le CHU de Nantes. Enfin, il doit recueillir son sperme dans le réceptacle fourni par le laboratoire d’analyse et le remettre au biologiste.
Source : PMA Atlantique - CHU de Nantes, consultés le 30 juin 2020
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.