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En France, l’insuffisance rénale chronique affecte 1 personne sur 10, soit 5,7 millions de patients. En général, la dialyse est proposée en première intention pour palier le dysfonctionnement du rein et son incapacité à filtrer correctement le sang de l’organisme. La greffe rénale à partir de donneur vivant, moins connue, fait aussi partie des solutions efficaces dans la prise en charge du malade.
Quand cet acte est possible, il constitue même « la meilleure option thérapeutique. Les patients peuvent ainsi retrouver une meilleure qualité de vie, sans les contraintes* et les effets d’un traitement par dialyse », relaie l’Agence de la biomédecine à l’occasion de la campagne Don de rein à un proche, la solution est en nous tous, organisée du 18 octobre au 11 novembre.
Par ailleurs, le rein greffé est bien souvent capable de mimer la même fonction qu’un rein originel sain : l’espérance de vie s’en trouve améliorée. Les effets indésirables liés à la transplantation sont « peu sévères et transitoires ». Ils relèvent de « douleurs au niveau de la cicatrice, d’infections urinaires (fièvre), d’hypertension artérielle nécessitant un traitement, de complications pulmonaires ».
En 2019, un total de 3 643 greffes rénales a été rapportées, dont 14% permises par un don issu du vivant. Mais ce recours thérapeutique reste mal connu. Et c’est toute la raison d’être de la campagne. Comment concrètement améliorer la sensibilisation à ce sujet ?
Pour aller plus loin sur le don du rein issu du vivant, rendez-vous sur la page dondorganes.fr.
A noter : le don du rein issu du vivant est plus efficace que le don effectué par prélèvement sur un patient décédé. Dans le cadre du don issu du vivant, 75% des greffons restent fonctionnels 10 ans après la transplantation. Contre 66% lorsque le rein est prélevé sur une personne décédée.
*Après une transplantation rénale : un traitement immunosuppresseur est indispensable pour conserver le bon fonctionnement du greffon
**« Lorsque le donneur est un frère ou une sœur parfaitement compatible, cela permet d’alléger le traitement antirejet et d’espérer de meilleurs résultats à très long terme », Agence de la biomédecine
Source : Agence de la biomédecine, le 13 octobre 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet