











Quelle position adopter ? Si vous pratiquez dans une salle de sport, ne commencez pas avant qu’un coach ne vous ait expliqué le bon mouvement. Si vous envisagez d’acheter un rameur d’appartement, l’avis de votre médecin sera tout aussi déterminant. Après auscultation, il vous indiquera par exemple, si vous avez des problèmes de dos susceptibles de contre-indiquer cette pratique.
Pour que l’utilisation du rameur soit pleinement bénéfique, la position est primordiale. Votre dos doit rester bien droit, sans vous pencher en avant. Ne le tirez pas non plus vers l’arrière, ce sont les bras qui doivent travailler. Pour assimiler la bonne position, commencez par des gestes lents, devant un miroir. La « petite difficulté » apparaitra ensuite dans la coordination des mouvements. La traction doit commencer en poussant avec les jambes. Une fois ces dernières bien tendues, il ne vous reste qu’à tirer sur vos bras, sans trop écarter les coudes ni basculer vers l’arrière.
Des bienfaits réels. Le rameur est avant tout, une activité d’endurance. Une pratique modérée mais régulière vous permettra d’améliorer les performances de votre cœur. Elle améliorera votre circulation sanguine, protègera vos artères, abaissera votre pression artérielle et entretiendra votre souffle. Grâce à la succession de flexions et d’extension imposées par ce sport, tous les muscles des bras et des jambes sont sollicités. Les biceps et les triceps restent tout de même en première ligne, aidés des épaules et du dos.
Un travail complet ? Cependant, dans son ouvrage « Programmes de cardio-training », le Dr Stéphane Cascua, médecin du sport à Paris, émet quelques réserves quant à ses caractères de sport complet. « Il est exagéré d’affirmer que le rameur fait travailler bras et jambes » explique-t-il. « Ce n’est pas un exercice très exigeant pour les membres inférieurs. Vous poussez avec les jambes ce que vous êtes capable de tirer avec les bras. Assis, sans aucun poids reposant sur vos jambes, vos quadriceps ne font que glisser horizontalement sur un siège, pendant la phase de poussée. »
Source : Programmes de cardio-training, Stéphane Cascua, Alain Dalouche, éd. Amphora, 300 pages, 22, 90 euros.
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