Re-examen de passage réussi pour les coxibs

01 juillet 2005

L’Agence européenne d’évaluation des médicaments (EMEA) est formelle, le “rapport bénéfice/risque (des coxibs) demeure positif“. Leur commercialisation est donc maintenue en Europe, mais avec des contre-indications élargies.

Désormais, cette famille d’anti-inflammatoires ne devra plus être prescrite aux patients atteints “d’une maladie artérielle périphérique (jambes, reins,…)“. Une restriction qui s’ajoute aux conditions d’utilisation déjà en vigueur. Lesquelles contre-indiquent les coxibs chez les cardiaques et les patients présentant une maladie cérébro-vasculaire. C’est-à-dire ceux qui ont un antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’accident ischémique (du système nerveux ) transitoire.

En revanche le valdecoxib, commercialisé dans certains pays sous le nom de Bextra, voit sa suspension de commercialisation maintenue “en raison d’un risque de réactions cutanées graves supérieur à celui d’autres coxibs.” Ces conclusions sont le fruit de plus de 9 mois de recherches de l’Agence européenne sur l’impact cardio-vasculaire de tous les coxibs disponibles en Europe. Des recherches qui font suite au retrait du Vioxx en octobre 2004.

Enfin, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSaPS) rappelle que “l’intérêt thérapeutique des anti-inflammatoires classiques (non-stéroïdiens) n’est pas remise en cause en l’état actuel des connaissances, mais que leur utilisation doit intervenir dans le respect de leurs indications et précautions d’emploi“. Une précision d’autant plus importante que les formes en vente libre de ces médicaments tendent à se répandre. D’ailleurs l’EMEA “poursuit une réévalution (de) la tolérance cardio-vasculaire ” de ces derniers.

  • Source : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, 29 juin 2005

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