











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Reconnaître un infarctus ? Facile… et urgent !
C’est un phénomène naturel. Tout au long de l’existence en effet, des graisses s’accumulent dans nos différentes artères. On les retrouve ainsi dans les vaisseaux qui alimentent le : cerveau, le cœur, les membres inférieurs… « Chez certains malades, ce dépôt peut être lié à des facteurs génétiques, à des antécédents familiaux. Mais le tabagisme, l’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle, le diabète non insulino dépendant et la sédentarité sont en fait, les principaux facteurs de risque de l’infarctus du myocarde ».
Comme l’illustre le Pr Mohand Saïd Issad, « l’infarctus du myocarde, c’est un drame qui éclate dans un ciel serein. L’un des signes, c’est la survenue d’une douleur dans la poitrine. Elle ressemble à une constriction derrière le sternum. Une oppression très forte. Cette douleur très importante et angoissante peut étreindre le malade pendant plus de 10 minutes. Parfois, elle peut s’accompagner d’un essoufflement ou d’une chute de la pression artérielle. » Pour notre spécialiste, il est essentiel que chacun connaisse ces signes. « Ils traduisent en effet une lésion cardiaque sévère. » Elle traduit au fait une obstruction par un caillot d’une ou de plusieurs artères qui irriguent le muscle cardiaque (les coronaires) avec du sang oxygéné.
« Toute personne qui fait l’expérience de cette douleur doit immédiatement se rendre dans un service de cardiologie ou de réanimation. Ou encore appeler le SAMU pour être transporté le plus rapidement possible dans un service spécialisé ». N’attendez surtout pas que cela passe. Cette douleur traduit toujours une urgence ! Celui qui en est victime doit être pris en charge dans les plus brefs délais. Les traitements qui permettent de réalimenter le muscle cardiaque en sang oxygéné – ce qu’on appelle la revascularisation – (désobstruction) de l’artère bouchée) sont en effet d’autant plus efficaces qu’ils sont administrés rapidement.
Source : Interview du Mohand Saïd Issad, du CHU Béni-Messou d’Alger, 27 janvier 2011
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