











« Les personnes qui ‘s’auto-diagnostiquent’ intolérantes, et mettent en place d’elles-mêmes des régimes d’exclusion risquent de déséquilibrer leur alimentation, et de créer de véritables carences. Or (ces personnes) sont de plus en plus nombreuses », indique l’AFDN.
Trop souvent selon ses responsables, des rumeurs circulent à propos des produits laitiers. Ils seraient par exemple, impliqués dans le développement de l’ostéoporose. « L’Académie nationale de médecine rappelle que les seules contre-indications du lait sont l’allergie, en général non persistante, aux protéines laitières chez le nourrisson ». Quant à l’intolérance au lactose, elle concerne principalement les populations asiatiques ou des régions méridionales. L’AFDN rappelle également, que « le lait et les produits laitiers sont la principale source de calcium dans l’alimentation humaine. Sans eux, il est impossible d’assurer les apports recommandés en fonction de l’âge ».
Egalement en situation de risque, les consommateurs qui bannissent le gluten de leur alimentation en s’imaginant qu’ils vont ainsi améliorer leur digestion ou favoriser une perte de poids. Ce sont « des allégations sans fondement, s’insurge l’AFDN. « Le régime sans gluten s’adresse uniquement aux personnes souffrant d’une allergie ou d’une intolérance au blé et ses dérivés (maladie cœliaque). Cette maladie se manifeste dès l’enfance, ou peut apparaître à l’âge adulte ».
L’AFDN s’en prend enfin de manière frontale à la loi du marketing. « Loin d’arguments médicaux validés, ces régimes exclusifs répondent bien davantage aux lois implacables du marketing : créer un besoin d’exister, de s’affirmer, de se différencier des autres. »
Source : AFDN, 30 mars 2012
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