











Accueil » Santé Publique » Répulsifs anti-moustiques : des inconvénients « modérés »
D’après un travail mené pour l’Institut de Veille sanitaire (InVS) par des chercheurs du CHU de Grenoble, les risques sanitaires associés à l’usage de répulsifs anti-moustiques « sont peu fréquents » en France. A peine 400 cas ont été recensés entre 2000 et 2006.
Ce chiffre ne reflète toutefois pas la réalité de la situation. Et pour cause, seuls 5 centres anti-poison et de toxicovigilance (CAPTV) sur 10 ayant participé à cette étude : ceux d’Angers, de Marseille, de Nancy, de Paris et de Toulouse.
Au total, plus de 9 cas sur 10 ont concerné une « exposition accidentelle », le plus souvent chez des moins de 15 ans. L’occasion pour les auteurs de renouveler leurs mises en garde contre « les ingestions accidentelles par des enfants », surtout si les produits en question renferment du DEET. Par ailleurs, seuls 13 cas d’effets indésirables ont été relevés, chez « 11 enfants et 2 adultes qui ont présenté des symptômes de gravité minime ».
« La conséquence des expositions aux répulsifs est très modérée », ajoutent les auteurs. « Ceux à base de DEET semblent liés à des symptômes plus fréquents, d’une gravité minime. Le DEET reste cependant la substance active la mieux évaluée ». Rappelons enfin que l’IR3535 est la seule substance à ne pas être déconseillée pendant la grossesse.
Source : Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), n°23-24
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