Rétinopathie diabétique : l’appel des ophtalmo !
14 novembre 2003
Première cause de cécité avant l’âge de 60 ans en France, comme son nom l’indique, la rétinopathie diabétique menace tous les diabétiques. Or ils sont près de 800 000 à ne pas être suivis par un ophtalmologiste. Une situation qui fait réagir la profession.
A l’occasion de la Journée mondiale du diabète, les ophtalmologistes rappellent donc aux diabétiques qu’ils doivent absolument les consulter en première intention. Au même titre que les diabétologues, les ophtalmo devraient être associés à la prise en charge globale de la maladie.
D’ailleurs dans un récent communiqué, l’Académie nationale de Médecine et l’Agence nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES) recommandent une surveillance ophtalmologique des diabétiques une fois par an, même si le patient ne ressent aucun symptôme. Asymptomatique, la rétinopathie diabétique progresse en effet silencieusement, mais inexorablement.
Au début les lésions épargnent la partie centrale de la rétine. La vision ne commence à diminuer que lorsque la macula, que l’on appelle aussi la tache jaune et qui constitue le point d’acuité visuelle maximale, est elle-même atteinte. C’est dire l’importance de bilans annuels.
Détectée à temps, la rétinopathie diabétique peut être enrayée. Mais seul un examen pratiqué par un ophtalmologiste permet de la diagnostiquer voire parfois, de détecter d’autres complications à un stade très précoce. Voilà pourquoi l’ophtalmo est directement concerné par le traitement des diabétiques.