Retrouver le sommeil… du juste !

22 novembre 2011

Saviez-vous que nous passons en moyenne le tiers de notre vie à dormir ? Cela n’empêche pas hélas, qu’il arrive à beaucoup de dormeurs de peiner à… trouver le sommeil. A partir de quel point ces difficultés doivent-elles inquiéter ? A partir de quand parler d’insomnies ? Petit point sur le sommeil. Bien loin d’être la « petite mort » évoquée par certains philosophes, il est indispensable à la vie.

Lorsque l’on tombe de fatigue, rien de plus agréable que de s’endormir immédiatement. Parfois cependant, le sommeil ne vient pas. Ce n’est pratiquement jamais sans raison : une chambre trop chauffée, une mauvaise nouvelle que l’on ressasse, une douleur lancinante…

En fait, ce sont là autant d’éléments perturbateurs qui relancent les systèmes d’éveil. Ils empêchent donc le cycle du sommeil de se mettre en place. C’est difficile à vivre ? Certes. Pourtant, cela ne signifie pas pour autant vous souffrez d’insomnie. Celle-ci en effet, répond à une définition précise : le malade se plaint d’avoir un sommeil perturbé par des difficultés d’endormissement ou des éveils nocturnes. Du coup, ses nuits ne sont pas réparatrices.

Lorsqu’on ne lui trouve pas de raison particulière, l’insomnie est dite primaire. Si en revanche elle peut être attribuée à un stress, une douleur chronique ou un médicament par exemple, il s’agit d’une insomnie secondaire. Dans l’un comme l’autre cas, vous devez en parler à votre médecin :
– Si les épisodes d’insomnie sont réguliers : au moins trois fois par semaine depuis trois mois ;
– Si vous vous réveillez fatigué chaque matin ;
– Si vous souffrez d’accès de somnolence diurne, c’est-à-dire pendant la journée.

Retour aux fondamentaux

Avant même d’en parler à un professionnel, vous pouvez agir. Si vous avez un sommeil troublé, commencez par faire la chasse à tout ce qui peut le perturber. Cela commence par du bon sens. Si vous êtes un adepte de la sieste, ne la prolongez pas. Dix à quinze minutes suffisent généralement à récupérer. Au-delà, vous risquez d’avoir davantage- de difficultés à vous endormir, le soir venu.

L’instauration de rituels au coucher peut également vous aider : un bon massage, de la musique douce, une lecture agréable… Tout ce qui peut vous détendre et préparer votre organisme au repos est recommandable. Evitez la télé, l’ordinateur et les jeux de console dont l’éclairage violent retarde la sécrétion de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Le sport et les excitants (thé, café, nicotine…) devront être bannis, tout comme les aliments trop riches, trop épicés ainsi que l’alcool. Enfin une chambre fraîche, à 18-19°C environ, une bonne literie, de l’obscurité et du silence seront la clé d’une nuit… reposante ! Du bon sens vous dit-on !

Pour en savoir plus : Guide « <a href="https://destinationsante.com/IMG/pdf/1215(1).pdf” target=”_blank”>Bien dormir, mieux vivre : le sommeil c’est la santé ! » de l’INPES

  • Source : Guide « Bien dormir, mieux vivre : le sommeil c’est la santé ! » de l’INPES et « Etre mieux quand on va mal » d’Alain Meunier et Boris Guimpel

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