











La très sérieuse General Social Survey, conduite aux Etats-Unis depuis le début des années 70, s’est penchée sur le sentiment amoureux. La conclusion en est pleine de romance : derrière un(e) amoureux(se) se cacherait aussi un(e) altruiste.
Ce n’est pas si surprenant, en fait. D’une manière générale, “les personnes qui éprouvent de l’amour pour les autres ont davantage de chances de nouer au cours de leur vie, des relations intenses” expliquent les auteurs. Lesquels ont notamment mesuré par questionnaire, ce qu’ils appellent l’amour altruiste.
Et les bienheureux qui en sont habités vivraient leur existence de façon “très heureuse“. Comme ceux qui affirment “préférer souffrir plutôt que laisser une autre personne souffrir“. Ou ceux qui “sacrifieraient leurs souhaits pour que d’autres réalisent les leurs“. Les auteurs ajoutent enfin que “la religion joue un rôle considérable dans la promotion de l’altruisme“. Les personnes qui prieraient au quotidien seraient ainsi davantage altruistes que les autres.
Source : Université de Chicago, février 2006
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