











Accueil » Santé Publique » Santé : ce nest pas le petit risque qui coûte cher
Où donc faire porter leffort en matière de contrôle des coûts de santé ? Pas sur le petit risque en tout cas, estime le sénateur Charles Descours. Car cest une réalité reconnue que « 80% des dépenses sont dues à 20% des malades. »
Lesquels bien entendu, sont les plus lourdement atteints. Est-ce malgré tout une raison pour concentrer lessentiel du contrôle des dépenses sur ces derniers ? Car après tout et sachant que « les petits ruisseaux font les grandes rivières », le grand nombre de malades relevant du petit risque représente aussi une charge importante
Aux dernières « Auditions de la Santé » qui se tenaient au Sénat, le déficit croissant de lassurance maladie pratiquement 20 milliards deuros cumulés attendus à fin 2003 fouettait les créativités. Cest le moins quon puisse dire. Comme le soulignait Charles Descours, il vient pourtant un moment où le système montre ses limites. Celui par exemple où ni laugmentation des recettes inapplicable en période de faible croissance ou de récession économique ni le contrôle voire la réduction des dépenses ne peuvent suffire.
Se pose alors la question de lopportunité « de répartir différemment la charge entre différents assureurs, selon un équilibre différent. » Toutes ces différences mènent à faire appel à de nouveaux intervenants pour renforcer le pool des assureurs actuels. Voilà très probablement le signe que dans les semaines à venir, la réforme des systèmes dassurance maladie passera par un « élargissement » du tour de table
Source : Troisièmes « Auditions de la Santé, Sénat, avril 2003
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