











Accueil » Santé Publique » Environnement » Saturnisme : le dépistage décolle !
Mais ce n’est pas tout. A cette époque parmi les enfants dépistés, 24% souffraient de saturnisme. Ils n’étaient plus que 4,7% dans ce cas, en 2005.
Comme le rapportent les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), « il existe en France une très forte hétérogénéité géographique. Sur la période 2003-2004, l’Ile-de-France représente 60,6% des dépistages, puis viennent le Nord-Pas-de-Calais (17,4%), la Franche-Comté (3,7%), Rhône-Alpes (3,7%), l’Aquitaine (3,7%). Les 18 autres régions représentent seulement 10,6% ».
Parmi les facteurs de risque identifiés chez les enfants testés pour la première fois, celui lié à la présence de peintures au plomb dans le logement familial est prépondérant. Quant au nombre de nouveaux cas de saturnisme diagnostiqués chaque année, il reste relativement stable, évoluant aux alentours de 500.
En revanche la proportion des plombémies anormalement élevées diminue. « Une baisse significative de l’imprégnation de fond de la population française est très probable », estiment les rédacteurs. Ceci pourrait s’expliquer par « la diminution progressive de l’usage d’essence plombée, puis sa suppression définitive au 1er janvier 2000, la diminution des concentrations en plomb dans l’alimentation, (et) le traitement des eaux usées de distribution ».
Source : BEH N°44, 18 novembre 2008
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