Sécurité routière : sauvons les piétons !
07 mai 2013
Un carrefour en Inde… ©WHO/T. Pietrasik
Chaque année dans le monde, les accidents de la voie publique coûtent la vie à près d’un million deux cent cinquante mille victimes. Près d’un mort sur quatre (270 000 en tout) est un piéton. A l’occasion de la deuxième Semaine mondiale de la Sécurité routière qui se tient jusqu’au 12 mai, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle ses Etats-Membres à mieux protéger ces derniers.
« Parmi ceux qui perdent la vie, on compte un grand nombre d’enfants et de personnes âgées », déplore l’Organisation. La plupart des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Mais « la sécurité des piétons demeure une préoccupation dans les pays du monde entier ».
L’OMS dénonce ainsi « le manque d’attention porté à leurs besoins », depuis de nombreuses années. Selon elle, les mesures les plus efficaces sont trop appliquées dans bien des pays. Il suffirait pourtant :
- de davantage contrôler la vitesse des véhicules ;
- de mieux séparer les piétons des voies de circulation en aménageant des trottoirs et des passages pour piétons ;
- d’augmenter la visibilité des piétons ;
- de mieux garantir que tous les usagers de la route aient un comportement plus responsable.
A l’échelle mondiale, il meurt un piéton toutes les deux minutes ! L’OMS rappelle ainsi que « 27% des tués sur les routes, sont des piétons ou des cyclistes. Dans certains pays, cette proportion dépasse 75%, (rançon) des décennies durant lesquelles les politiques de transport ont favorisé les engins motorisés et négligé les besoins de ces usagers de la route ».
Selon l’OMS, « le fait de garantir la sécurité des piétons permettra (aussi) d’encourager la pratique de la marche. Or celle-ci est bénéfique à la santé ». L’Organisation fait bien sûr référence à ses bienfaits cardiovasculaires. « La marche peut améliorer notre santé, notre forme et notre ligne. Elle devrait (donc) devenir le choix le plus agréable, le plus pratique et le plus sûr pour la plupart des déplacements » de proximité, ajoute l’OMS.
Ecrit par : David Picot – Edité par Marc Gombeaud