











Depuis que les pouvoirs publics ont autorisé la publicité en faveur des médicaments destinés au sevrage tabagique, les initiatives se multiplient. Objectif: favoriser le passage à lacte chez les 50% de fumeurs qui disent vouloir sarrêter. Dabord, les mêmes pouvoirs publics ont annoncé que les substituts nicotiniques seraient autorisés à la vente directe en pharmacie. Sans passer par la case « prescription médicale ». Les décrets dapplication seraient sur le point dêtre publiés, peut-être pour la fin de lannée. Attendons-nous également à larrivée du premier programme intégré de sevrage. Il associe des timbres – basés sur une nouvelle technologie de diffusion de la nicotine – associés à un système de soutien original. Ce nouveau concept baptisé NiQuitin semble avoir obtenu dexcellents résultats en Belgique, où il est accessible depuis un peu plus de six mois. Au moment de débuter son sevrage, le fumeur est interrogé pour analyser ses motifs dinquiétude. Par la suite et au fil des 12 semaines de sevrage, il reçoit régulièrement des mains de son pharmacien des documents et des conseils personnalisés. Très originale, cette approche aurait permis daugmenter nettement le taux de réussite Quant au remboursement dun « forfait de sevrage », évoqué voici quelques mois, il nen est plus fait mention. Sans doute faudra-t-il attendre un peu!
Source : Nature, 2 septembre 1999
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