Sevrage tabagique: le pied à l’étrier

27 mai 1999

La décision est enfin prise de mettre en vente libre les médicaments de substitution à la nicotine, qu’ils soient présentés sous forme de timbres transdermiques ( les patches), de gommes à mâcher ou autres. Vente libre et donc sans ordonnance préalable, ce qui ne signifie pas que les candidats au sevrage seront livrés à eux-mêmes. Il appartiendra au pharmacien de dispenser les conseils et les mises en garde et, le cas échéant, d’orienter vers un médecin. La décision prise par les pouvoirs publics est saine et ne présente pas de danger du point de vue de la Santé publique. Les substituts au tabac sont déjà en vente libre dans bien des pays et aucun problème particulier n’a été signalé. Reconnus dans leur rôle de conseil, valorisés, les pharmaciens auront certainement à cœur de participer pleinement à l’accompagnement du sevrage. Ils sont également capables de soutenir les malades intéressés. Par exemple en suivant la progression de leur capacité respiratoire grâce à l’utilisation, en officine, d’un débitmètre de pointe. Les pouvoirs publics ont eu là une bonne idée. Dans le droit fil d’une récente déclaration du Directeur Général de l’O.M.S. à Destination Santé, ils devraient enfin veiller à l’application de la loi Evin sur le tabagisme dans les lieux publics. Les hôpitaux par exemple…

  • Source : R. Tyndale, Nature, 25 juin 1998.

Destination Santé
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