Sexo : la caresse est un cri qui vient de l’intérieur
31 décembre 2015
©Phovoir
« Elle éternise le désir, approfondit l’attachement, magnétise les corps et les êtres, protège le couple des périls »… « Elle », ce n’est ni un sex-toy à la mode, ni une psychologue spécialisée dans les problèmes conjugaux. Il s’agit en fait de la « caresse intérieure », nom donné à une pratique amoureuse par le sexologue Gérard Leleu et censée donner (à la femme comme à l’homme) des orgasmes de plus en plus intenses. Rien que ça !
Dans son ouvrage « L’art de bien faire l’amour » (…) le Dr Gérard Leleu avertit : « la caresse intérieure n’est pas une technique qui se décrit, c’est une histoire qui se raconte ». Nous voilà bien avancés ! Mais tentons tout de même de percer ce mystère.
En fait, il s’agit tout simplement des effleurements du pénis dans le vagin. « Ce qu’il faut éviter, ce sont les va-et-vient », prend soin d’expliquer le sexologue. « Le pénis bouge lorsque l’homme contracte les muscles de son périnée, car il se soulève et masse le vagin de l’intérieur. La femme, elle, resserre son vagin autour du sexe de son partenaire. Et les deux mouvements se répondent l’un à l’autre. »
La meilleure position pour la caresse intérieure : celle des petites cuillères. Allongée sur le côté, votre compagnon viendra s’installer tout contre vous, son ventre contre votre dos. La pénétration devra être lente… et les mouvements à peine ressentis.
Mesdames, vous pouvez même demander à votre homme –même si la gent masculine n’est pas réputée pour sa souplesse – de « dessiner des 8 avec son bassin » et ce afin d’intensifier le massage vaginal. Aucun doute pour Gérard Leleu, « plus les frottements se prolongeront et plus le plaisir féminin se fera intense. Après la pause qui suit chaque orgasme, les mouvements de votre homme reprenant, le plaisir reprendra à son tour… et grimpera d’un cran, pour une étreinte qui durera et durera encore. »
Quid du plaisir masculin ? « L’homme gagne énormément de la caresse intérieure. Son plaisir atteint celui de la femme et devient polyorgasmique ». Mais alors d’où vient cette extase ? « Du plaisir pré-orgasme », répond notre spécialiste. « Ce dernier, issu du gland allant et venant est non seulement prolongé mais intensifié : plus les contacts durent, plus les récepteurs du gland sont aiguisés et excitables. »
Pour terminer, le Dr Leleu insiste sur le fait qu’au moment de se libérer, « l’orgasme masculin atteindra une intensité incroyable, bien plus forte que lors d’un orgasme habituel. L’homme pourra prendre pleinement conscience de ses sensations… »
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Source : « L’art de bien faire l’amour » de Gérard Leleu, Leducs éditions, 362 p. 18€
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet