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Sexologue, sexothérapeute voire psychologue ou psychothérapeute ? De nombreux spécialistes sont susceptibles d’intervenir dans le champ de l’intime. A tel point qu’il peut apparaître compliqué de s’y retrouver parmi tous les professionnels.
Illustration avec les sexologues – centrés sur « l’étude de la sexualité et de la fonction érotique », comme le décrit le Syndicat national des psychologues cliniciens (SNSC). Ils peuvent être médecins ou non. Les premiers – comme ce peut aussi être le cas d’infirmières dans le domaine médical – ont « choisi de suivre une formation complémentaire en sexologie », poursuit le SNSC. L’enjeu ? « Traiter les problèmes sexuels d’origine médicale », avec bien sûr la capacité de prescrire des examens, voire des traitements.
Les seconds, qui ne sont pas des professionnels de santé, ils sont centrés sur « les troubles sexuels d’origine psychologique » (dixit le SNSC). Ils peuvent être psychologues et ont également bénéficié d’une formation en sexologie. Les troubles sexuels en question sont potentiellement nombreux à l’image de l’éjaculation précoce, de difficultés érectiles, de vaginisme ou encore d’une baisse du désir. Sans oublier des problématiques relationnelles conjugales comme l’infidélité, des différences d’appréciation en termes de fréquence sexuelle, etc. Au-delà, le sexologue peut également intervenir aussi dans les champs de la prévention et de l’éducation sexuelle.
Quant au sexothérapeute, « son rôle est celui d’un psychothérapeute », souligne sur son site internet Guillaume Héligoin, lui-même sexothérapeute. Il se concentre « sur la sexualité de son patient, seul ou avec son partenaire, et abordera les problèmes sexuels sous l’angle psychologique ou émotionnel ».
La frontière peut donc sembler mince étant donné que le sexologue, comme le sexothérapeute, travaille sur l’origine psychologique du trouble sexuel. Sachant également qu’un sexologue peut aussi pratiquer une sexothérapie. Toujours est-il, d’aprèsG uillaume Héligoin, « selon le trouble il peut être judicieux de commencer par un rendez-vous avec un sexologue afin de lever certains doutes “mécaniques” ». En cas de doute, vous pouvez aussi demander l’avis de votre médecin généraliste, qui connaît les professionnels du territoire. Pour consulter, faut-il le préciser, seul ou en couple, bien sûr.
Source : Syndicat national des psychologues cliniciens (www.snsc.fr), site internet de Guillaume Héligoin (www.guillaume-heligoin.fr/) – Association européenne de sexothérapie et de thérapie de couple. Sites consultés le 4 février 2025
Ecrit par : David Picot - Edité par Vincent Roche
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