











Les médicaments contre linfection à VIH et les connaissances concernant la maladie progressent rapidement. Tellement en fait, que la mise à disposition des nouveaux traitements paraît quelquefois tarder. Ces difficultés sont parfois mal ressenties et stigmatisées, notamment par certaines associations. Dans ce domaine, il est pourtant difficile de concilier des exigences souvent contradictoires. Il sagit de garantir les meilleures chances de traitement et, simultanément, la plus grande sécurité des malades. Les pouvoirs publics et les agences internationales ont ainsi développé des relations étroites avec les industriels, ces derniers assurant lessentiel de linnovation en matière de nouveaux traitements.
Dans un récent communiqué, le Secrétaire dEtat à la Santé Dominique Gillot indique avoir rencontré les responsables des laboratoires Abbott et Pharmacia-Upjohn « pour faire le point sur létat davancement du développement de nouvelles molécules antirétrovirales et sur les conditions qui permettent den faciliter la disponibilité aux patients. » LABT-378, un nouvel antirétroviral, devrait ainsi faire prochainement lobjet dune demande dAutorisation temporaire dutilisation (ATU). Elle augmentera sa disponibilité « pour mieux répondre aux besoins des personnes en état déchappement thérapeutique. »
Source : New England Journal of Medicine, 1998: 339
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