SIDA : nouvelle offensive internationale

25 mai 2001

Et surtout une offensive orientée conjointement contre le SIDA et la tuberculose !
En ce sens le «Fonds international contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme » dont le Secrétaire général des Nations-unies, Kofi Annan, vient d’annoncer la création à Genève, devrait constituer un réel progrès dans la mobilisation contre ces fléaux.

Or c’est aujourd’hui un fait incontestable. « Les effets dévastateurs du VIH/SIDA sont maintenant si aigus que cette affection constitue à elle seule l’un des principaux obstacles au développement » a souligné Kofi Annan devant les représentants de 191 gouvernements, réunis pour l’Assemblée mondiale de la Santé. Le Secrétaire général des Nations-Unies s’est présenté à eux, en quelque sorte par surprise… Annoncée du jour au lendemain, sa visite a constitué le « clou » de l’Assemblée. Et aussi espérons-le, relancé quelques énergies.

Cinq objectifs sont assignés à la nouvelle structure, conçue comme un ensemble léger – selon les standards de l’ONU… – et réactif. Veiller à ce que tout le monde sache comment éviter l’infection, stopper la transmission de la mère à l’enfant, généraliser l’accès aux soins, renforcer la recherche – traitement et vaccin – et prendre en charge les victimes sociales de ces maladies. Notamment les orphelins.

Le projet est séduisant. Reste à voir à quel rythme se fera sa montée en puissance. Géré par un conseil indépendant composé de gouvernements, d’ONG de représentants du secteur privé et des Nations-Unies, le Fonds devra privilégier « la transparence ». Quant à l’alimenter financièrement, l’avenir nous dira si les donateurs viennent. Les Etats-Unis – par ailleurs très en retard dans le versement de leurs contributions à l’ONU… – ont annoncé leur intention de verser 200 millions de dollars. A suivre…

  • Source : OMS, 17 mai 2001

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