Simple hyperactivité ou véritable trouble de l’attention ?

21 juin 2016

Etre remuant, avoir parfois du mal à écouter papa et maman, quand on a 4-5 ans, c’est assez naturel. Alors, comment faire la différence entre un tempérament hyperactif et un véritable Trouble de Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDAH), dont les conséquences sont lourdes pour l’enfant et son entourage ?

En France, entre 3,5% et 5,6% des enfants d’âge scolaire seraient concernés par un Trouble du Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDAH). Plus il est pris en charge précocement, moins ce trouble neuro-développemental chronique a d’impact sur le bien-être émotionnel, sur la vie sociale et sur la scolarité de ces jeunes patients. Mais il n’est pas toujours facile de poser un diagnostic.

Pas question de surmédicaliser des enfants simplement un peu plus turbulents que la moyenne, comme cela peut se faire de l’autre côté de l’Atlantique. Pas question non plus de taxer des enfants en souffrance de garnements mal élevés et de faire culpabiliser des parents désarmés devant un trouble complexe.

Trois symptômes prédominants

Comme le rappelle l’Association HyperSupers – TDAH France, ce trouble se caractérise par l’association de trois symptômes majeurs : l’inattention (l’enfant a du mal à se concentrer, il est facilement distrait), l’impulsivité (il agit avant de réfléchir), l’hyperactivité (l’enfant bouge sans arrêt et il ne peut pas s’en empêcher). Les conséquences ? Elles sont multiples : possible mise en danger physique de soi-même et des autres, difficultés scolaires, problèmes relationnels avec la famille, l’enseignant et les camarades de classe, repli sur soi, anxiété…

En cas de doute, le parlez-en avec votre médecin traitant et/ou le pédiatre de l’enfant. La Haute Autorité de Santé a publié en 2014 des recommandations à destination des professionnels de santé afin de les aider à mieux diagnostiquer le TDAH et accompagner les enfants et leur famille. Si le trouble est avéré, la prise en charge se fait à plusieurs niveaux. Elle allie souvent des séances de rééducation (orthophonie psychomotricité remédiation cognitive), de psychothérapie et de psycho-éducation, des aménagements scolaires, un traitement médicamenteux…

  • Source : Site de l’association HyperSupers – TDAH France consulté le 21 juin 2016

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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