Ski : le casque pour limiter les traumatismes

20 janvier 2022

Pour les plus chanceux, l’heure des vacances d’hiver va bientôt sonner. Il est donc temps de faire le point sur les équipements indispensables pour glisser en toute sécurité. A commencer par le plus important d’entre eux : le casque.

Quasi-inexistant il y a encore quelques années, le casque est de plus en plus présent sur les pistes, sur les têtes des petits et des grands. Et c’est tant mieux : si l’obligation du port du casque est réservée aux enfants encadrés par les écoles de ski, ce moyen de protection est particulièrement indiqué pour se protéger des conséquences d’une chute ou d’une collision avec un autre skieur, très fréquentes au croisement ou en bas des pistes.

Lésions de la face, embarrures (fracture de la boîte crânienne), et bien sûr traumatismes crâniens font partie des possibles conséquences d’un choc direct ou indirect sur les pistes. Selon les chiffres 2019 de l’Association des médecins de montagne, les traumatismes crâniens représentaient 3,5% des diagnostics. Loin derrière les entorses du genou (26%) ou les lésions de l’épaule (15%), mais ces traumatismes peuvent dans certains cas engager le pronostic vital.

« Un hématome extra dural (hors du cerveau) ou intra cérébral peut survenir de suite [après le choc] ou après un moment », expliquent les professionnels de l’Institut de recherche du bien-être, de la médecine et du sport santé. « En cas de traumatisme, il faut mettre en place une surveillance médicale car un hématome doit être évacué chirurgicalement au plus vite ».

Le casque ne fait pas tout

Avec un casque, le danger de traumatisme crânien serait divisé par deux. Mais le port du casque ne fait pas tout : s’il limite les conséquences d’un impact, les consignes de la station doivent impérativement être respectées, à commencer par la réduction de la vitesse en bas des pistes pour limiter le risque de collision.

Selon l’Association des médecins de montagne, plus du quart des blessures à la tête, dont les traumatismes crâniens, a été occasionné en 2019 lors de collisions. Elles représentent 11% des accidents sur les pistes. L’association indique également que cette année-là, le taux de port du casque était en régression pour les adolescents (84%) et en stagnation pour les enfants (96%) et les adultes (70%).

  • Source : Institut de recherche du bien-être, de la médecine et du sport santé, Association des médecins de montagne, le 19 janvier 2022

  • Ecrit par : Charlotte David – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Aller à la barre d’outils