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Comme le souligne la Fédération française de cardiologie (FFC), « toutes les études montrent qu’une activité physique, même légère, améliore rapidement les capacités cardiaque et pulmonaire, la circulation sanguine, la régénérescence cellulaire et même le bien-être ». Autrement dit, même au-delà de la soixantaine, il n’est pas trop tard pour reprendre – et bien sûr pratiquer – une activité physique et sportive.
Celle-ci dépend bien sûr de vos capacités fonctionnelles : entre les aptitudes physiques et motrices, lesquelles peuvent diminuer avec l’âge. Partant de ce constat, sachez adapter à la fois l’intensité et la fréquence des séances. Un essoufflement important peut constituer un signal. Au même titre que des courbatures qui tendent à se prolonger plusieurs jours… « Avec l’âge, la masse musculaire fond, les articulations sont moins souples, la densité osseuse diminue et le taux de graisse augmente en raison du métabolisme de base moins important », traduit la FFC.
Le choix de la pratique concerne plus particulièrement les activités sportives. En présence de certaines pathologies chroniques, certaines sont plutôt à privilégier, au détriment d’autres.
Dans tous les cas, en présence d’une maladie chronique, l’idéal reste d’être accompagné par un éducateur sportif. Le cas échéant, rapprochez-vous de la maison sport-santé la plus proche de chez vous. Il en existe près de 590 en France ! Et avant toute reprise d’une activité sportive après 45 ans, à la suite d’une période de sédentarité, consultez votre médecin, pour un check up global.
Source : Fédération française de cardiologie (FFC) - Activités physiques et santé. Dr Patrick Laure. Ellipses Editeur - Référentiel HAS, Prescription d’activité physique et sportive - Bronchopneumopathie obstructive, septembre 2018 - British Journal of Sports Medicine - 16 mai 2022
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet