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© sergey kolesnikov/shutterstock.com
Tout sport pratiqué en compétition est naturellement fait de défaites et de victoires. Et si l’objectif unique et majeur de tout compétiteur est de gagner, la victoire peut être crainte. Alors que les Jeux olympiques sont sur le point de débuter, nombre de jeunes athlètes sont confrontés à leur plus grand rêve : la possibilité d’atteindre une des plus grandes victoires de leur carrière, la médaille d’or.
Or, monter sur la première marche du podium représente une dimension effrayante pour certains. « En particulier chez un athlète très jeune, et/ou n’ayant jamais connu une victoire de cette envergure », explique Philippe Godin, psychologue du sport à l’Université Catholique de Louvain. Car « l’athlète n’a pas encore intégré tout ce qu’implique la victoire ». Il peut donc développer un stress.
D’autant que pour tout sportif de haut niveau, il est important de savoir gérer cette victoire pour réduire au maximum le risque de dépression qui s’ensuit. « C’est un classique. Tous ceux qui vont réussir une performance sportive majeure vont connaître une sorte de descente plus ou moins forte, pouvant durer de 5 à 6 mois et rappelant un état dépressif », poursuit-il. Sans compter que dans le cas des JO, l’effet médiatique, souvent submergeant, s’associe à l’euphorie de la victoire.
« Il est donc important de préparer l’athlète en amont afin de réduire les pensées irrationnelles risquant de l’empêcher de se préparer à sa compétition », conseille Philippe Godin. « Et pour qu’il apprenne à gérer la victoire si elle survient. » Car finalement c’est bien l’objectif de tous les participants à Paris 2024 !
Source : Interview de Philippe Godin, psychologue du sport à l’Université Catholique de Louvain
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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