











© Kuznetsov Dmitriy/Shutterstock.com
Une première règle : un étirement ne doit jamais être réalisé à froid, au risque d’occasionner des blessures ou des micro-lésions. Ce qui signifie qu’il est préférable de s’étirer après un échauffement soigneux et progressif ou après la séance ou toute autre compétition. Dans tous les cas, préférez des échauffements dynamiques. Autrement dit, comme il l’est précisé sur le site du Centre sportif de l’Université du Québec à Montréal (Uqam) : qui « implique un mouvement, une contraction d’un muscle et un étirement de son antagoniste ». Ou muscle opposé. « Contrairement à l’étirement statique qui étire le muscle lentement et longuement, l’étirement dynamique est de courte durée. »
Pour autant, les étirements statiques ne sont pas bannis. Selon l’Uqam ils permettent de maintenir sinon d’augmenter « la flexibilité articulo-musculaire ». De nombreux spécialistes préfèrent d’ailleurs employer le terme « assouplissement ». En effet, comme l’explique Michel Delore dans son ouvrage sur le running, dans des disciplines comme la course à pied, le cyclisme, le roller ou la marche, « les muscles des membres inférieurs travaillent en compression. Il arrive donc à un moment donné où il faut les remettre en place. Et là, il convient de parler d’assouplissement. Sinon, les muscles vont se rétrécir, d’où une foulée moins efficace et des risques d’accidents musculaires ». Dans tous les cas, n’hésitez pas à interroger votre médecin.
Source : Centre sportif de l’Université du Québec à Montréal (Uqam), Doit-on s’étirer après un entraînement ? –Running, du jogging au marathon. Course sur toute et course nature. Michel Delore. Amphora Editeur.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.