Spray à la nicotine: ça marche

29 septembre 1998

En Grande-Bretagne, une méthode de sevrage tabagique basée sur l’utilisation d’un spray nasal à la nicotine permet de réduire la proportion de rechutes à long terme.

Le Dr John Stapleton (Londres) a mené une étude auprès de 227 gros fumeurs. Pendant trois mois, une moitié du groupe a pratiqué des pulvérisations nasales avec un spray à la nicotine tandis que l’autre moitié utilisait, sans le savoir, un spray placebo dépourvu de principe actif. Au bout d’un an, 29% des sujets traités par le produit actif n’avaient pas repris le tabac contre 13% parmi ceux qui avaient été placés sous placebo. Mais le mérite de ce travail est d’avoir porté sur une période plus longue que les études habituelles. Ainsi à trois ans et demi, même si les chiffres de réussite baissent la différence reste significative: 15,4% des utilisateurs de spray n’ont pas refumé contre 6,1% pour les autres.

Ces résultats sont comparables à ceux qui sont obtenus avec les timbres ou patches. Ils confirment donc, selon le Dr Stapleton, qu’il existe une alternative valable aux techniques traditionnelles de sevrage, mais aussi qu’un long recul est nécessaire avant qu’on puisse parler de la réussite d’un sevrage tabagique. Une alternative valable aux techniques traditionnelles de sevrage

  • Source : Nature, 2 septembre 1999

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