











Après le cas de SRAS constaté dans un laboratoire à Taiwan, les responsables de l’OMS affirment que « tout porte à croire qu’il sagit d’un cas isolé ». Isolé certes, mais qui nous rappelle que la menace du coronavirus est continue.
Le 17 décembre dernier, les autorités sanitaires de Taïwan annonçaient un cas de Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Il s’agit d’un chercheur de 44 ans, infecté dans un laboratoire. D’après l’OMS, ce scientifique a probablement contracté le coronavirus le 5 décembre dernier, à la suite d’une erreur de manipulation.
Ensuite et c’est bien là le plus préoccupant, cet homme s’est rendu à Singapour, à un colloque d’où il est revenu le 10 décembre. C’est ce jour précis qu’il a commencé à se sentir fébrile, et qu’il s’est de lui même placé en quarantaine ! Le 16 décembre il a appelé une ambulance pour être admis à l’hôpital avec une forte fièvre. Deux laboratoires taiwanais ont ensuite confirmé l’infection au coronavirus. La riposte des autorités sanitaires a été immédiate. A Singapour, 70 personnes qui avaient été en contact avec le patient ont aussitôt été placées en quarantaine.
Pour l’heure, il s’agit d’un cas isolé. Il nous rappelle néanmoins que le SRAS représente un danger permanent. L’OMS recommande ainsi à tous les pays de mener un inventaire des laboratoires où le virus est étudié ou stocké. Et de s’assurer que les mesures de sécurité y sont correctement appliquées. Des mesures que vous pouvez consulter (en anglais seulement) sur le site de l’OMS.
Source : OMS, 17 décembre 2003
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