











Accueil » Médecine » Pneumologie » SRAS : la piste des cafards ?
Alors quavec une moyenne de 40 nouveaux cas par jour lépidémie de pneumopathie atypique sétend à Hong Kong, les autorités chinoises signalent que le virus aurait pu être propagé par des cafards, via les canalisations dun complexe résidentiel.
Selon la communauté scientifique internationale, le virus se transmettrait par les éternuements et la toux, voire par contact direct. Cependant, sil savérait quil est propagé par les blattes, il pourrait être plus difficile de le combattre tant ces insectes sont nombreux et insaisissables. Dans un ouvrage publié à lintention des élus et responsables de collectivités, lOMS souligne que « ces insectes sont capables de transporter et de déposer des agents pathogènes qui, par la suite, conservent leur virulence pour lhomme. »
Dans la province de Guangdong en Chine, où lépidémie aurait débuté, les autorités nhésitent pas à dire que la maladie est contrôlée. Pourtant, trois décès imputables au Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) nont pas été officiellement annoncés. Selon la Direction générale de la Santé, la France compterait quatre cas « probables. » Un adjectif sur lequel nous reviendrons demain, car il cache surtout la méconnaissance actuelle quant à lidentité du pathogène A ce jour le SRAS a tué au moins 103 personnes dans le monde. Il en a infecté 2 671, dont près de la moitié en Chine.
Source : Direction générale de la Santé, 9 avril 2003, OMS 9 avril 2003
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