











Pour en arriver à cette conclusion, les auteurs se sont intéressés à deux finales de Super Bowl. Celles de 1980 et de 1984, dans lesquelles une équipe de Los Angeles était engagée. La première s’est conclue par une défaite des joueurs de la cité des anges. La seconde en revanche, les a vus triompher.
Résultat : en 1980, les auteurs ont constaté une augmentation de 15% du nombre de morts par infarctus du myocarde chez les hommes, après la défaite de leur équipe. Un taux qui passe même à… 27% parmi le public féminin. Sur ce dernier chiffre, il n’est pas précisé si les décès concernaient de ferventes supportrices déçues, ou bien de femmes qui avaient dû gérer le stress de la maisonnée inhérent à la défaite … En revanche, il semblerait bien que les femmes soient mieux à même de gérer une victoire. En 1984, le taux de décès parmi ces dernières a considérablement diminué.
De ce côté-ci de l’Atlantique, des études avaient déjà montré que les supporters de football, lors de l’Euro 1996 et la coupe du monde 2006, voyaient leur risque d’accident cardiovasculaire multiplié par deux lorsque leur équipe favorite jouait une partie serrée. En revanche, l’histoire ne dit pas si, au cours de la rencontre, les supporters concernés avaient consommé des substances susceptibles d’aggraver ce risque, alcool et tabac en tête.
Source : Clinical Cardiology, 31 janvier 2011
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