Suppléments alimentaires : une solution pour améliorer ses chances de procréer ?

30 octobre 2008

Il est aujourd’hui de plus en plus évident que les facteurs environnementaux –tels que le stress, le tabagisme, ou l’exposition à la pollution- ont un impact négatif sur la fertilité.

Une étude scientifique a montré que la plupart des couples qui consomment régulièrement de l’alcool subissent une baisse significative de fertilité. Il est également reconnu que l’alcool provoque des altérations du spermogramme : diminution du nombre des spermatozoïdes, augmentation de la proportion des spermatozoïdes anormaux et baisse générale de leur mobilité. Enfin, l’alcool réduit la capacité de notre organisme à absorber des nutriments essentiels tels que le zinc, l’un des minéraux les plus importants pour la fertilité masculine.

Il est possible cependant, d’y remédier. Différentes études ont en effet montré le rôle essentiel que la coenzyme Q10 peut jouer à cet égard. Lors de l’éjaculation, ce sont 400 millions de spermatozoïdes qui se lancent dans une course folle pour féconder un ovocyte unique après avoir franchi le col de l’utérus. Or la présence de la coenzyme Q10 en quantités suffisantes dans les spermatozoïdes, favorise leur mobilité. Et leur donne de meilleures chances d’atteindre leur but.

Un apport en coenzyme Q10 permet également, de réduire la proportion des spermatozoïdes malformés. Peut-être en intervenant sur le stress oxydatif. Un travail mené en 2004, sur des hommes affectés d’une mobilité réduite des spermatozoïdes, a montré que la supplémentation en coenzyme Q10 avait un effet protecteur réel contre le stress oxydatif. Les auteurs en ont donc conclu qu’elle jouait un rôle dans le métabolisme énergétique des spermatozoïdes. Le tout en boostant la protection antioxydante des cellules : la combinaison d’une mobilité accrue et d’une meilleure défense contre les dommages oxydatifs jouerait ainsi un rôle favorable à la fertilité masculine.

En France, ce type de supplémentation est disponible en pharmacie. Les doses recommandées sont de 100 ou 200 mg quotidiens, sous forme huileuse. C’est ce type de préparation qui a servi de référence pour les études réalisées.

  • Source : Mol Aspects Med. 1997; 18 Suppl:S213-9; Andrologia (2002) April; 34(2):107-11; Fertility and Sterility, 2004 (vol. 81); 93-98

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