











© Chris Herzog/Shutterstock.com
Si la sédentarité constitue l’ennemie d’une bonne santé, le fait de s’entraîner à outrance ou de façon trop intensive comporte également des risques potentiellement importants. Mais il existe un problème : la limite à ne pas dépasser reste difficilement identifiable. Une certitude est que le syndrome du surentraînement résulte en partie d’un important décalage entre la charge d’entraînement et les temps de récupération. Avec à la clé, un rétablissement des capacités qui peut s’étaler sur plusieurs semaines voire mois…
Et pour cause, les conséquences sur l’organisme dépassent le seul stade de la fatigue. Avec des risques en termes :
Sans surprise, la réponse au surentraînement se nomme repos ! Mais bien sûr, l’enjeu reste d’éviter d’en arriver à ce stade qui, faut-il le rappeler, concerne volontiers les athlètes de haut-niveau (nageurs…) et/ou les sportifs qui préparent une épreuve au long cours, style marathon, trail ou triathlon longue distance.
La clé reste tout bonnement de respecter à la lettre le plan d’entraînement. Ce précieux document, réalisé en fonction de votre niveau et de votre objectif, liste avec précision le nombre de séances, leur durée et leur intensité. Il précise aussi les phases de récupération et de repos. Et surtout, si vous vous sentez moins performant voire fatigué, n’allongez pas vos séances dans l’optique d’être plus compétitif. Il s’agit sans doute là d’un premier signe de surentraînement. Parlez-en plutôt à votre médecin.
Source : Inserm, septembre 2019 - Université Jean Monnet de Saint-Etienne, Le surentraînement, Par Fréderic Sabater, doctorant LIBM / Chaire ActiFS - MacKinnon LT. Special feature for the Olympics: effects of exercise on the immune system: overtraining effects on immunity and performance in athletes. Immunol Cell Biol. 2000 Oct;78(5):502-9.
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet