Surfer sur Internet réduit le risque de démence
25 mai 2023
Utiliser régulièrement Internet après 50 ans contribue à retarder l’apparition des déficiences cognitives, selon une étude américaine. Détails.
Surfer sur Internet protégerait des risques de démence. C’est ce que montre une étude parue dans le Journal of the American Geriatrics Society. Les chercheurs de l’université de New York ont suivi 18 154 adultes, âgés de 50 à 65 ans sur près de 8 ans en moyenne.
Ainsi, un usage régulier d’Internet permettrait de réduire de moitié le risque de développer une démence. Ces résultats ont pu être observés indépendamment du niveau d’instruction, de l’origine ethnique et du sexe des participants.
Le risque le plus faible de déclin cognitif a notamment été observé chez les personnes qui naviguaient sur Internet de quelques minutes à deux heures par jour. « Toutefois, ces estimations ne sont pas significatives en raison de la petite taille des échantillons », expliquent les chercheurs.
Vers la mise au point de modèles d’utilisation d’Internet ?
En outre, une exposition excessive à Internet, au-delà de six heures, aurait un impact négatif sur la santé mentale. Là encore, des études ultérieures seront nécessaires pour mieux connaître ces conséquences délétères de l’usage d’internet.
Activités réalisées, temps d’utilisation ; l’usage optimal d’Internet pour les fonctions cognitives reste encore à affiner. « Les recherches futures pourraient identifier différents modèles d’utilisation d’Internet associés à la durée de vie cognitivement saine tout en étant conscient des effets secondaires potentiels d’une utilisation excessive », notent les chercheurs. Car si l’équipe scientifique a mis en lumière une corrélation entre l’usage d’Internet et la santé mentale, le lien de cause à effet n’est pour l’heure pas expliqué.
Au vu de cette étude, la Toile apparaît quoi qu’il en soit comme un outil pour vieillir en bonne santé. « L’engagement en ligne peut aider à développer et à maintenir la réserve cognitive, qui peut à son tour compenser le vieillissement cérébral et réduire le risque de démence », conclut Virginia W. Chang, auteur de l’étude.