Suspicion d’un cas de chikungunya en Ile-de-France

22 juillet 2008

Voilà que le virus du Chikungunya refait parler de lui. Une femme d’une trentaine d’années résidente de la région parisienne (Hauts-de-Seine) pourrait être porteuse de la maladie. Le conditionnel est de rigueur, car les investigations n’ont toujours pas permis de conclure qu’il s’agit bien d’un cas avéré de Chikungunya.

« De nouveaux prélèvements sont en cours » précise la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. « Les résultats seront transmis au Centre national de Référence pour les arboviroses, le Laboratoire Pasteur de Paris ». Les conclusions définitives devraient être connues « dans les prochains jours ».

De son côté, l’Institut de veille Sanitaire (InVS) a engagé une enquête épidémiologique autour de la patiente, afin de définir les possibles facteurs d’exposition au virus. La région parisienne est en effet théoriquement exempte de toute présence du moustique vecteur du Chikungunya. Mais les choses peuvent évoluer très vite, sachant que ce dernier est largement présent en Europe. D’ailleurs pas plus tard que vendredi, la ministre en charge de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin évoquait lors d’un déplacement à Nice « le risque objectif d’épidémie de Chikungunya et de dengue en France métropolitaine ».

Une menace qui a poussé les autorités sanitaires à renforcer le dispositif de surveillance. Lequel prévoit une série d’actions, notamment en matière de diagnostic et de prise en charge des malades dès l’apparition d’un foyer autochtone. Une distribution de dépliants d’information et la diffusion de guides pratiques a également été mise au point en cas d’épidémie.

  • Source : ministère de la Santé, 18 juillet 2008, Direction générale de la Santé, 22 juillet 2008

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