











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » Symptômes et diagnostic : zoom sur la mycose vaginale
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La mycose vaginale, aussi connue sous le nom de champignon ou de candidose, se déclenche sous l’effet d’un déséquilibre de la flore vaginale. Dans ce cas, les levures naturellement présentes dans l’organisme subissent une modification de leur nature. Le champignon en cause porte le nom de Candida.
« Il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible, mais on peut l’attraper lors de relations sexuelles avec un ou une nouvelle partenaire, à la plage ou à la piscine, où l’humidité lui permet de croître et multiplier, surtout quand il fait chaud », souligne Camille Tallet, sage-femme ostéopathe et autrice de l’ouvrage « Au bonheur des vulves – Le manuel antidouleur qui en a entre les jambes ». Dans les piscines précisément, « le chlore a pour effet d’affaiblir la flore, favorisant le développement des champignons ».
Les hormones ont bien sûr leur part de responsabilité. La grossesse va par exemple augmenter « la sécrétion d’œstrogènes et donc l’acidité vaginale », terrain favorisant les mycoses. Ce même sur-risque toujours sous influence hormonale augmente aussi à « l’approche des règles, lors du syndrome prémenstruel » (entre l’ovulation et le cycle suivant) mais aussi « en cas de stress prolongé, de grande fatigue ou d’une dépression ».
Certaines pathologies exposent à des mycoses, notamment celles déclenchant une immunosuppression comme « le VIH/SIDA, certains cancers ». L’hyperthyroïdie constitue également un facteur de risque : l’hyperglycémie associée à ce trouble « entraîne des mycoses, car les champignons prospèrent dans des univers sucrés ». Enfin, certains médicaments comme les antibiotiques et les immunosuppresseurs se trouvent aussi sur le banc des accusés.
De fortes démangeaisons : voilà les principaux symptômes de la mycose vaginale. « La vulve peut être rouge et gonflée ». Autres désagréments : « des pertes blanches épaisses, crémeuses voire grumeleuses de type lait caillé – mais inodores ». Des brûlures urinaires et des douleurs pendant les rapports sexuels avec pénétration peuvent aussi survenir.
Le diagnostic de la mycose vaginale se pose à l’œil nu de la vulve et du vagin, en présence de « rougeurs des muqueuses » et de « sécrétions blanches abondantes ».
A noter : dans la grande majorité des cas, « cette infection est sans gravité et n’affecte ni la fertilité ni sante à long terme ». Cliquez sur cette page pour tout savoir sur le traitement de la mycose vaginale.
Source : « Au bonheur des vulves – Le manuel antidouleur qui en a entre les jambes », Elise Thiébaut et Camille Tallet – Edition Leduc – Octobre 2021 – 186 pages – 17 euros
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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