











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » Syndrome du choc toxique : gare au mésusage des tampons
VonaUA/shutterstock.com
Le syndrome de choc toxique est une affection causée par une souche de Staphylococcus aureus productrice d’une toxine, potentiellement dangereuse. Surveillées par les Centre national de référence (CNR) des Staphylocoques, ces affections sont très rares avec environ 20 cas par an en France. Mais des épisodes rapprochés survenus récemment en Pays de la Loire ont poussé les rédacteurs de la dernière livraison du BEH à analyser le contexte et les conditions de ces affections.
Des cas de syndromes de choc toxique staphylococcique (CTS) liés à l’utilisation de tampons périodiques ont été signalés récemment en Pays de la Loire. En raison de leur survenue rapprochée (2 cas en 2013 et 3 cas en 2016), les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) se sont penchés sur le contexte et les conditions de ces affections.
Pour ce faire, ils ont défini les cas selon les critères cliniques et biologiques des Centers for Disease Control and Prevention (États-Unis). Ils ont en outre fait compléter aux médecins des patientes – âgées de 12 à 21 ans – un questionnaire décrivant les caractéristiques cliniques, biologiques et l’utilisation de tampons. Un risque individuel de récidive, caractérisé par l’absence d’anticorps sériques dirigés contre la toxine TSST-1, a également été évalué par le CNR des Staphylocoques, par le biais d’une analyse sanguine.
Prévention et bonne utilisation
Résultat, un point commun a été noté par les chercheurs : une mauvaise utilisation des tampons. Notamment, il avait été « porté la nuit (soit une durée d’utilisation supérieure à huit heures) par 4 cas et utilisé avant la date attendue des règles pour un cas ». Autre constat, « l’ensemble des cas présentait un risque accru de récidive impliquant d’éviter l’utilisation de tampons vaginaux ». En effet, aucune des jeunes filles concernées ne présentait d’anticorps sériques dirigés contre la toxine TSST-1.
Afin de réduire le risque de développer un choc toxique, il est important de suivre les recommandations suivantes :
Toutefois, en cas de suspicion de choc toxique d’origine menstruelle, il est impératif de retirer rapidement le tampon hygiénique et de contacter les urgences.
Source : BEH, 23 janvier 2018
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.