Syndrome de la classe économique : pas de résultats avant janvier 2004…

31 août 2001

En 1998, une étude réalisée par le service du docteur Michel Clérel, médecin chef des Aéroports de Paris a démontré qu’à partir de 12 heures vol un passager sur 200 000 est victime d’un accident par thrombose veineuse profonde…
Mais les chiffres concernant la fréquence de ce qu’il est convenu d’appeler le Syndrome de la classe économique manquent malgré tout de précision. Tout comme le lien de cause à effet entre le trouble lui-même et les caractéristiques des vols concernés.

Après avoir consulté ses experts, l’OMS estime à plus de 12 millions d’euros les besoins nécessaires pour mener une étude solide sur le lien entre thrombose veineuse profonde et voyages aériens, et pour obtenir des données fiables sur la fréquence réelle de ce problème. Elle a également proposé la mise en place de stratégies préventives, dès lors que ces premiers éléments auront pu être recueillis.

La fin des travaux est prévue pour janvier 2004. En attendant et bien que les connaissances disponibles soient des plus réduites, les participants à la consultation de l’OMS ont recommandé la mise en oeuvre de quelques mesures de bon sens. Une diminution de la consommation d’alcool à bord des avions, une incitation à augmenter la consommation d’eau, le port de vêtements amples et l’encouragement des passagers à pratiquer quelques exercices avec leurs jambes pendant le vol. Rien de bien révolutionnaire…

  • Source : OMS, 17 août 2001

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