Telemark, prêt ? Glissez !

28 février 2012

Le Telemark est un excellent moyen de profiter des joies de la glisse en les combinant aux bienfaits de la randonnée. La liberté accordée au talon offre en effet, une plus grande liberté de mouvement. La Fédération française de ski d’ailleurs, définit cette discipline comme « le chainon manquant entre le ski alpin et le ski nordique ». Découverte d’une activité qui depuis quelques années, connaît un regain d’intérêt.

Vous êtes-vous déjà arrêté sur les pistes pour admirer la technique d’un telemarkeur ?Muni d’un unique bâton dans la version traditionnelle de ce sport, il fléchit le genou et enchaîne les virages avec élégance. Quand de surcroît il porte la tenue traditionnelle du Telemark où il est né vers 1850, le spectacle n’en est que plus beau…

La discipline en effet, n’est pas nouvelle. Des gravures rupestres témoignent déjà de l’existence de ce mode de déplacement dès la Préhistoire, mais le Telemark tire son nom du comté norvégien d’où il est originaire. En 1868, un certain Sondre Norheim, menuisier de son état, a remporté toutes les épreuves d’un concours national. Ses skis, courts et à taille de guêpe – ou « cintrés » – comme sa technique de virage ont stupéfié les spectateurs. Avant de tourner en effet, ce skieur qui allait faire école faisait un grand pas, genou « intérieur » fléchi pour virer plus facilement à gauche ou à droite.

Au début du XXe siècle, l’apparition des fixations rigides à talon fixe a fait naître de nouvelles techniques de virage. Le ski alpin alors, supplante rapidement le Telemark. L’invention des remontées mécaniques enfonce le clou, facilitant la vie des skieurs qui n’avaient plus d’effort à fournir pour accéder au sommet des pistes.

Pour tous les âges, pour tous les styles

Depuis les années 1970 toutefois, le Telemark est presque redevenu un sport « branché », au même titre que le snowboard. Trois raisons à cela:
– La liberté de mouvements rendue au skieur. A tout moment, le « skieur à talon libre » (c’est ainsi qu’est parfois nommé le telemarkeur) peut glisser, sauter, marcher…
– La beauté du geste ;
– Les joies de la découverte, offertes au pratiquant. La vitesse n’est pas la finalité du telemarkeur. Il prend le temps de parcourir la montagne, de regarder les paysages qui l’entourent…

Et pour l’apprentissage ? « C’est selon votre expérience » souligne le site officiel du Comité départemental du Tourisme des Hautes-Alpes. « Prévoyez entre 5 minutes pour les plus intrépides, et une semaine pour les plus timides. »

Aller plus loin: Retrouvez ici la liste des fédérations, comités, clubs et associations de Telemark en France.

  • Source : Association Vercors Telemark ; Site officiel du Comité départemental du Tourisme des Hautes-Alpes ; Fédération française de ski, sites consultés le 27 février 2012

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