











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » Dans les testicules, des cellules qui préservent la fertilité
Matej Kastelic /Shutterstock.com
Deux types de macrophages testiculaires viennent d’être caractérisés par des chercheurs du CNRS. Ils ont ainsi pu établir l’origine, le développement et les mécanismes de ces cellules immunitaires. Cette découverte fondamentale permettra à l’avenir de mieux comprendre certains cas d’infertilité masculine et d’envisager de nouveaux traitements.
Dès les premiers jours de vie, le système immunitaire apprend à différencier les cellules appartenant à l’organisme d’autres cellules potentiellement pathogènes. Cependant les spermatozoïdes, n’apparaissant qu’à la puberté, sont susceptibles d’être identifiés comme étrangers à l’organisme par certains acteurs du système immunitaire. Des cellules particulières de l’immunité, les macrophages testiculaires, sont alors mobilisées pour défendre les spermatozoïdes.
Ils peuvent être d’origine embryonnaire ou se développer dans la moelle osseuse chez l’adulte. Grâce à des travaux réalisés chez la souris, l’équipe de Michael Sieweke* a pu déterminer le profil des deux types de macrophages testiculaires : embryonnaire et péritubulaires.
Au cœur des macrophages testiculaires
En utilisant une méthode de traçage cellulaire, les chercheurs ont pu suivre les macrophages péritubulaires provenant de la moelle osseuse jusque dans les testicules. Les résultats ont montré que ce type de macrophages n’apparaissait que deux semaines après la naissance des souriceaux, soit l’équivalent de la puberté chez l’homme. De façon surprenante, une fois établies dans les testicules, les deux populations de macrophages y restent toute leur vie. Les chercheurs s’attelleront prochainement à l’étude des liens entre macrophages, spermatozoïdes, et production de testostérone. A terme, cela pourrait permettre d’envisager de nouveaux traitements contre l’infertilité masculine.
*Centre d’immunologie de Marseille-Luminy (CNRS/Inserm/Aix Marseille université).
Source : CNRS, Journal of Experimental Medicine, 9 août 2017
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon
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