











Accueil » Santé Publique » Médicaments » TFR : les prix des médicaments à la baisse !
L’introduction en début de semaine dernière, du tarif forfaitaire de responsabilité, le TFR dont nous avons déjà parlé, provoque une valse des étiquettes en pharmacie. Il fallait s’y attendre et l’objectif, c’est de ne pas pénaliser les malades.
Nos lecteurs connaissent ce nouveau mécanisme, mis en oeuvre par le gouvernement pour réaliser une économie sur l’enveloppe « pharmacie » de la Sécu. Dès lors qu’un médicament original a perdu la protection de son brevet et qu’il en existe un ou plusieurs génériques, l’assurance maladie aligne le remboursement de la spécialité la plus chère sur celui du générique le moins onéreux.
D’aucuns ont craint de voir les patients pénalisés s’ils tenaient, malgré tout, à ce que le pharmacien leur remette le médicament original. Ce que les spécialistes appellent un médicament princeps. D’autres, à qui les événements pourraient bien donner raison, y ont vu la fin d’un éphémère triomphe des génériques, annonçant que les fabricants allaient aligner le prix des médicaments originaux sur ceux des copies. Pour protéger un marché conquis souvent, au prix d’un effort de recherche de plusieurs années.
En deux jours, deux laboratoires viennent de procéder ainsi. Et pas des moindres puisqu’il s’agit des producteurs du Lexomil et du Rénitec. Le premier est un anxiolytique de référence produit par le Suisse Roche. Le second, un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) prescrit dans le traitement de l’hypertension artérielle, sort des laboratoires MSD-Chibret. Dans un communiqué diffusé le 12 septembre, ces derniers indiquent ainsi que le prix du Rénitec est « revu à la baisse pour préserver l’accès au médicament sans pénalité financière pour le patient. »
L’hypertension, maladie chronique qui affecte près de 8 millions de Français, impose une observance stricte. Il n’est pas surprenant que les patients soient très attachés à la sécurité que leur apporte un traitement dont ils ont l’habitude, choisi par leur médecin après parfois différents essais à la recherche du bon compromis tolérance/efficacité. Quant aux anxiolytiques dont la France est le premier consommateur au monde, leur utilisation relève aussi d’une relation forte entre le malade et son traitement. Les jours qui viennent verront sans doute d’autres fabricants suivre ces exemples. Au plus grand bénéfice des finances de la Sécu, dont les intérêts pour une fois, concordent avec ceux des malades…
Source : J.O. 27 août 2003, Laboratoires MSD-Chibret 12 septembre 2003
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.