











© Daniel Jedzura/shutterstock.com
« Les modes de consommation évoluent et le consommateur est de plus en plus sensible au lien entre alimentation et santé. C’est pourquoi les produits porteurs d’allégations de santé se développent », rappelle la DGCCRF. Or « ces messages influencent l’acte d’achat des consommateurs ». Et certaines formulations non conformes peuvent aller jusqu’à faire croire que les produits qui en sont porteurs pourraient venir remplacer des traitements médicaux. C’est pourquoi la DGCCRF mène régulièrement des enquêtes.
La dernière, conduite en 2019 sur plus de 300 établissements, révèle un taux d’anomalie de 44% parmi les infusions, thés, chocolats, céréales et miels. Ces derniers étant particulièrement susceptibles de porter des allégations santé. La DGCCRF a toutefois constaté des écarts significatifs « entre les établissements physiques (commerces, sites de production…), qui affichent un taux d’anomalie de 38%, et les établissements vendant leurs produits sur internet, dont le taux d’anomalie est bien plus élevé (69%) ».
Parmi les indications non conformes à la réglementation concernant les allégations santé, la DGCCRF rapporte :
– la présence d’allégations thérapeutiques comme « pour lutter contre l’anémie » ; « s’utilise lors d’un rhume » ; « utilisé dans le traitement de certaines dermatoses comme l’acné, l’eczéma, le psoriasis »… ;
– la présence d’allégations de santé non autorisées comme « La noix de coco facilite la digestion » ; « La biotine contribue au maintien d’ongles normaux »… ;
– un libellé des allégations non respecté, ce qui a pour effet de changer le sens de l’allégation autorisée (par exemple « la vitamine C augmente les défenses immunitaires » au lieu de l’allégation autorisée « La vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire »… ;
– une allégation dite « générale » non accompagnée d’une allégation autorisée (par exemple les termes « Superfruit » et « Détox ») ;
– des allégations nutritionnelles non conformes à la composition du produit (par exemple, teneur en vitamine dans le produit trop faible pour utiliser l’allégation « source de vitamine »).
Source : DGCCRF, juin 2021
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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