THS : de nouvelles études confortent l’AFSSaPS

03 mai 2005

Suite aux derniers résultats de la Million Women Study sur le lien entre le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) et l’apparition de cancers utérins, l’AFSSaPS rappelle à nouveau ses principales recommandations en la matière.

Dans un communiqué, l’agence souligne que l’augmentation du risque de cancer de l’utérus parmi les femmes recevant un THS par estrogène seul était déjà connue. Le fait nouveau, c’est que cette augmentation concerne aussi les femmes qui prennent de la tibolone, commercialisée sous le nom de Livial. Il s’agit d’un SERM, un modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes habituellement prescrit dans le traitement de l’ostéoporose, mais parfois utilisé comme THS.

En revanche” affirme l’agence, “aucune augmentation du risque n’est observée chez les femmes qui utilisent un THS combinant un estrogène avec un progestatif pendant une partie du cycle.” Ce que les spécialistes appellent un traitement séquentiel. Enfin le risque diminue avec un THS “associant un estrogène et un progestatif tout au long du cycle.

En fonction de ces nouvelles données, l’AFSSaPS n’a pas modifié ses recommandations. Elle saisit toutefois cette occasion pour les rappeler. “Le THS est indiqué chez les femmes souffrant de troubles du climatère, notamment les bouffées de chaleur… avec un retentissement sur la qualité de vie.” Mais aussi chez celles qui après la ménopause, “présentent un risque élevé de fractures mais seulement en cas d’intolérance ou de contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l’ostéoporose.” Et dans tous les cas, il importe de prendre la dose minimum et de réévaluer “au moins une fois par an” avec son médecin l’intérêt d’un THS.

  • Source : AFSSaPS, 2 mai 2005

Aller à la barre d’outils