THS : femmes sportives à surveiller… aux Etats-Unis

03 juillet 2002

Les patchs hormonaux peuvent-ils provoquer des surdosages dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) ? La question est d’actualité. Ces traitements peuvent en effet s’administrer soit sous la forme de comprimés, soit au moyen de patchs ou de gels et pommades… Mais le choix ne serait pas indifférent.

Aux Etats-Unis, ces techniques sont fondées presque exclusivement sur l’administration d’hormones de type oestrogénique. En France et d’autres pays d’Europe, le THS repose plus souvent sur un double apport d’oestrogènes et de progestatifs. Or d’après une étude menée en Virgine, l’utilisation de patchs augmenterait considérablement le taux d’oestrogènes chez les femmes qui pratiquent une activité sportive intense et régulière.

Or le même constat n’apparaît pas, dès lors qu’une femme prend son traitement sous la forme de comprimés. Le niveau d’oestrogènes sanguins reste alors, en effet, dans des limites tout à fait acceptables.

Depuis plusieurs années, la relation entre un taux élevé d’oestrogènes et le risque de cancer du sein est affirmée par de nombreuses équipes. Le médecin traitant doit donc s’informer précisément sur le mode de vie de ses patientes avant de mettre en place une hormonothérapie. Et cela, même en France…

  • Source : Fertility and Sterility, June 2002

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