











Accueil » Senior » Maladies liées à l'âge » Un tiers des cas de démence pourrait être évité
Ocskay Mark/Shutterstock.com
Selon une étude internationale, présentée lors de l’Alzheimer′s Association International Conference (AAIC) qui vient de se tenir à Londres, un tiers des cas de démence pourraient être prévenus en adaptant certains modes de vie. Réduction du tabagisme, prise en charge adéquate de l’hypertension ou encore de la dépression ont en effet leur rôle à jouer.
A l’heure actuelle, 47 millions de personnes dans le monde souffrent de démence. Un chiffre qui devrait atteindre 66 millions en 2030 et 115 millions d’ici 2050. En étudiant les moyens de prévenir et de traiter la pathologie, 24 experts internationaux ont identifié 9 facteurs de risque responsables d’un tiers des cas.
« En prenant en charge précocement la perte d’audition, l’hypertension et l’obésité, l’incidence des cas de démence pourrait être réduite de 20% », lancent les auteurs. En effet, plusieurs travaux ont déjà mis en lumière la déficience auditive, l’hypertension artérielle et l’IMC comme facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer.
Mais ce n’est pas tout : « arrêter de fumer, traiter la dépression, accroître l’activité physique, augmenter les interactions sociales et une bonne gestion du diabète pourrait diminuer le nombre de cas de 15% ».
Pour les scientifiques, pas de doute : « réduire ces facteurs de risque fournit un moyen puissant de lutter contre le fardeau mondial de la démence.»
Quelle place pour les traitements non médicamenteux
Les scientifiques ont également examiné l’effet des interventions non médicamenteuses pour les patients touchés. En effet selon eux « les antipsychotiques sont couramment utilisés pour traiter l’agressivité », explique le psychiatre Lon Schneider qui a conduit ce travail. « Mais il existe des préoccupations importantes à l’égard de ces médicaments en raison d’un risque accru de décès, d’événements cardiovasculaires, sans parler de la sédation excessive ». Les chercheurs ont pu constater que « des interventions psychologiques, sociales et l’activité physique sont supérieures aux médicaments antipsychotiques pour traiter l’agitation liée à la démence. »
Source : The Lancet, 20 juillet 2017
Ecrit par : Vincent roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.