











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Tiques : traiter précocement pour éviter les complications
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Car oui, la tique n’est pas un insecte, mais « un acarien hématophage qui se nourrit exclusivement de sang », explique l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Et cet acarien possède une autre particularité : « environ la moitié des tiques portent un ou plusieurs agents pathogènes », comme les bactéries du genre Borrellia, responsables de la borréliose de Lyme. On estime à environ 15 % la part des tiques porteuses de ces bactéries.
Ces tiques vivent dans la nature, de préférence dans les forêts, les haies et les jardins. Elles apprécient les broussailles, les buissons, les haies, les herbes hautes… D’où l’importance de se couvrir avec des vêtements longs lorsque l’on se trouve à proximité de ces zones, afin d’éviter les piqûres. Celles-ci sont indolores, il est donc particulièrement recommandé de bien examiner toutes les parties du corps non protégées au retour de la promenade ou après le jardinage, ou si vous faites partie des professions à risque (éleveurs, paysagistes, jardiniers, bûcherons, gardes-forestiers, gardes-chasse, gardes-pêche…).
La tique s’accroche littéralement à la peau. Le tire-tique est donc le seul moyen d’enlever une tique en toute sécurité, insiste l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine, l’une des régions les plus concernées par la présence des tiques, avec le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Pour retirer correctement une tique, « glissez le crochet sous la tique sans l’écraser, au plus près de la peau, tournez doucement jusqu’à ce que la tique se décroche, désinfectez la zone de morsure et lavez-vous soigneusement les mains ». Il est capital de surveiller l’évolution de la zone piquée pendant un mois.
Et ensuite ? Si vous constatez l’apparition d’une plaque rouge et ronde, qui s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre, consultez rapidement votre médecin. En effet, il s’agit-là d’un signe précurseur de la borréliose de Lyme. « L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement », prévient le ministère de la Santé. « Un traitement antibiotique de deux semaines est recommandé. En l’absence de traitement, peuvent survenir des troubles articulaires, neurologiques ou cutanés » souvent non spécifiques, et parfois synonymes d’une longue errance thérapeutique.
A noter : Près de 47 000 cas ont été diagnostiqués en médecine générale en 2021, indique Santé publique France, soit une incidence de 71 cas pour 100 000 habitants en France.
Source : Inrae - ARS Aquitaine – ministère de la Santé – Institut Pasteur - Santé publique France - Mai 2023
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Vincent Roche
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