Tout savoir sur le peeling !

27 avril 2016

Purifier, éliminer ou désincruster, mais en quoi consiste la technique tant plébiscitée du « peeling » ? Souvent associé au monde des stars et de la mode, ce geste à mi-chemin entre l’hygiène et la cosmétique nous concerne toutes ! A condition d’en faire bon usage.

Technique consistant à appliquer une substance exfoliante sur la peau du visage, le peeling a pour but de régénérer les cellules de l’épiderme.

Une bonne mine !

Cette exfoliation permet l’élimination des cellules superficielles de la peau, un principe appelé desquamation. Le contact du produit avec la peau va stimuler l’action des fibroblastes et renforcer la production de collagène, protéine fibreuse essentielle dans la constitution du tissu conjonctif. A la fois ferme et lisse après un peeling, la peau gagne donc en élasticité. Ce geste réduit en effet la dilatation des pores et la rugosité de l’épiderme.

Localement, le peeling constitue une solution efficace contre les taches brunes, les pigmentations de la peau typiques du masque de grossesse ou encore les traces de l’acné. Quel que soit l’objectif, les produits utilisés sont des acides de fruit. Le plus connu est l’acide glycolique, un dérivé de la canne à sucre.

En fonction du degré d’exfoliation désiré, il est possible de choisir entre 3 types de peelings : le doux (vieillissement cutané, tabagisme, acné), le moyen (tache solaire, petites rides) et le fort (cicatrices, rides profondes). Mais le peeling existe aussi sous forme thermique : la peau est alors soumise à une source de chaleur émise par rayonnement ou laser. Dans ces deux formes, les effets secondaires les plus fréquents sont des rougeurs, des picotements, des petites croûtes, des œdèmes, des saignements et dans de plus rares cas des infections cutanées.

Quand dire non au peeling ?

L’eczéma, le psoriasis, la grossesse, les couleurs de peaux noires et métisses constituent les principales contre-indications à cette technique.  Enfin, mieux vaut éviter de faire un peeling pendant la belle saison, le soleil et la lésion cutanée spécifique au peeling ne font pas bon ménage.

  • Source : dermatonet.com, site consulté le 25 avril 2016

  • Ecrit par : Laura Bourgault : Edité par : Dominique Salomon

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