Toutes les pilules ne se valent pas !
18 avril 2006
Plus d’une femme sur deux se plaint de ce que les spécialistes appellent le “syndrome prémenstruel”, qui survient les jours précédant les règles et gâche la vie ! Pire : une femme sur dix a même besoin d’un traitement pour traverser cette période.
Le syndrome prémenstruel est bien connu certes, mais les spécialistes se crêpent le chignon à son propos. Ce qui fait l’unanimité, c’est que ses manifestations variées sont bien réelles. Et surtout handicapantes pour les femmes.
Souvent, la pilule contraceptive, à base d’une combinaison estroprogestative, apporte un réel soulagement. En supprimant l’ovulation elle procure une stabilité hormonale bienfaisante. Mais pas toujours. Certaines femmes sont sensibles aux estrogènes et certaines pilules provoquent d’autres effets secondaires gênants comme la prise de poids ou l’acné. Même si les chercheurs les ont considérablement réduits en diminuant les doses d’estrogènes.
Parallèlement, ils ont mis au point de nouveaux progestatifs. Comme la drospirénone, très proche de la progestérone naturelle. Elle s’oppose à la rétention d’eau, qui est responsable de la prise de poids sous pilule. Elle a aussi une action anti-androgène, bien utile contre l’acné. Les pilules, c’est comme les vins. Il y en a de toutes sortes, et elles ne se valent pas toutes. Chacune doit trouver celle qui est adaptée, pas à son plat, mais à sa vie.